29/12/2025

Relance factures impayées: stratégies efficaces pour sécuriser votre trésorerie

relance factures impayées: apprenez des méthodes concrètes pour récupérer vos paiements et sécuriser durablement votre trésorerie.

Derrière l'expression un peu formelle de "procédure de relance pour factures impayées", il y a une réalité très concrète : un ensemble d'actions, d'abord amicales puis potentiellement judiciaires, que vous devez enclencher pour récupérer l'argent qui vous est dû une fois la date d'échéance passée. Ce n'est pas juste une formalité administrative, c'est une démarche vitale. Un seul retard de paiement peut suffire à fragiliser la trésorerie et, à terme, la survie même d'une petite structure.

Pourquoi une bonne gestion des impayés est votre meilleure assurance vie

Un retard de paiement n'est pas qu'une simple ligne dans un tableur. C'est une menace directe et tangible pour la santé financière de votre activité. Pour un indépendant ou une TPE/PME, les répercussions sont immédiates et peuvent vite devenir critiques.

On pense tout de suite au freelance qui se retrouve en difficulté pour payer ses propres cotisations sociales à cause d'un client qui traîne. Ou à cet artisan qui ne peut pas commander ses matières premières, bloquant de fait son prochain chantier. C'est le quotidien de milliers d'entrepreneurs qui voient leur fonds de roulement s'évaporer à cause de mauvais payeurs.

L'impact concret sur votre trésorerie

Le danger numéro un d'une facture impayée, c'est la pression insoutenable qu'elle exerce sur votre trésorerie. Sans ces liquidités, c'est votre capacité à fonctionner au jour le jour qui est mise à mal.

Concrètement, voici les risques qui vous guettent :

  • Avoir du mal à payer vos propres fournisseurs et vos salaires, ce qui peut sérieusement écorner votre réputation et la confiance de vos partenaires.
  • Être dans l'incapacité d'investir pour acheter du nouveau matériel ou simplement pour développer votre business.
  • Devoir recourir à des solutions bancaires qui coûtent cher, comme le découvert ou des crédits à court terme, et qui viennent grignoter vos marges.

Le phénomène est loin d'être marginal. Une étude récente a révélé que 86 % des entreprises françaises ont été confrontées à des retards de paiement. C'est un chiffre record qui témoigne d'une tendance de fond assez inquiétante. Pire encore, pour plus de la moitié des TPE, l'impact de ces retards est jugé « critique », entraînant une augmentation de 37 % des défaillances d'entreprises par rapport à la période pré-Covid.

Ne faites pas l'erreur de voir la relance comme une corvée administrative. C'est une fonction stratégique qui protège le cœur de votre réacteur financier : votre trésorerie.

Une approche proactive est non négociable

Face à ce constat, l'attentisme n'est tout simplement pas une option. Mettre en place une stratégie de relance de factures impayées qui soit à la fois structurée et proactive est une nécessité absolue. Cela veut dire qu'il faut agir dès le premier jour de retard et suivre un processus bien défini, qui va du simple rappel courtois jusqu'à la mise en demeure plus formelle si besoin.

Une gestion rigoureuse permet de transformer une situation qui peut être très stressante en un processus maîtrisé. C’est d'ailleurs précisément là que des outils comme Bizyness entrent en jeu. En automatisant les rappels et en centralisant le suivi, ils vous font gagner un temps précieux et vous aident à maintenir une pression constante, mais toujours professionnelle, sur vos débiteurs. Optimiser ce processus est un pilier de votre stabilité, un sujet que nous détaillons dans notre guide sur la gestion des flux de trésorerie.

Comment construire un plan de relance amiable qui fonctionne ?

Avant de sortir l'artillerie lourde, une approche graduée et professionnelle reste votre meilleur atout. La phase de relance amiable, c'est un peu un exercice d'équilibriste : il faut récupérer son argent, certes, mais sans dynamiter la relation client. Le but du jeu est de mettre en place un calendrier de relance pragmatique qui vous guidera dès le premier jour de retard.

Ici, la clé, c'est la réactivité. Plus vous laissez traîner, plus les chances de revoir votre argent s'amenuisent. En agissant vite, vous montrez que vous êtes sérieux et bien organisé.

Cette infographie montre bien le cycle de vie d'une facture et comment le risque pour votre trésorerie augmente dangereusement avec le temps.

Infographie illustrant les étapes du processus de gestion des factures impayées et leur impact sur le risque.

Ce qu'il faut retenir, c'est que chaque jour qui passe est un risque en plus pour votre cash-flow. D'où l'importance de démarrer le processus de relance sans attendre.

Calendrier type de la procédure de relance amiable

Pour y voir plus clair, voici une chronologie des actions que je recommande personnellement. C'est un cadre simple et efficace qui a fait ses preuves pour structurer la relance amiable, avant de devoir passer à la mise en demeure.

ÉtapeDélai après échéanceCanal de communicationObjectif principal
Relance 1J+2EmailRappeler l'échéance de manière courtoise (un oubli est vite arrivé).
Relance 2J+7Appel téléphoniqueObtenir une explication directe et un engagement de paiement.
Relance 3J+15Email / CourrierFormaliser le suivi et marquer une étape plus sérieuse.
Dernier avisJ+30Courrier avec ARInformer de l'imminence d'une procédure de mise en demeure.

Ce calendrier vous donne un fil conducteur. Il permet de montrer votre persévérance tout en laissant au client plusieurs occasions de régulariser sa situation à l'amiable.

Le premier rappel : un e-mail courtois juste après l'échéance

La toute première action doit être simple, rapide et surtout, non accusatrice. L'erreur est humaine, un oubli peut arriver à n'importe qui. Le but n'est pas de blâmer, mais de signaler gentiment que l'échéance est passée.

Un petit email, envoyé un ou deux jours après la date butoir, est parfait pour ça. Le ton doit rester léger et amical.

Voici un exemple concret d'e-mail de première relance (J+2) :

Objet : Petit rappel concernant notre facture [Numéro de la facture]

Bonjour [Nom du client],

Sauf erreur de ma part, il semble que la facture n°[Numéro de la facture] d'un montant de [Montant] €, qui est arrivée à échéance le [Date d'échéance], soit toujours en attente de règlement.

Pourriez-vous jeter un œil de votre côté ? Il s'agit très certainement d'un simple oubli.

Je reste bien sûr disponible si vous avez la moindre question.

Bien cordialement,
[Votre Nom/Nom de l'entreprise]

Ce message fonctionne bien car il va droit au but, donne toutes les infos clés (numéro, montant) et ouvre le dialogue. Un conseil : pensez toujours à joindre la facture en pièce jointe. Votre client l'a peut-être tout simplement égarée.

Le coup de fil pour un contact direct

Si votre premier email est resté lettre morte après une semaine, il est temps de décrocher votre téléphone. Rien de tel qu'un échange direct pour débloquer la situation.

Préparez un minimum cet appel pour garder le contrôle. Ayez sous les yeux toutes les informations de la facture. L'idée, c'est de comprendre pourquoi ça bloque et, si possible, d'obtenir une date de paiement ferme.

Restez calme et professionnel, même si votre interlocuteur est sur la défensive. Votre objectif est de trouver une solution, pas de jeter de l'huile sur le feu. Écoutez ce qu'il a à dire avant de proposer quoi que ce soit.

Script téléphonique type (J+7)

  • Intro : "Bonjour [Nom du contact], c'est [Votre Nom] de [Votre entreprise]. Je vous appelle au sujet de la facture n°[Numéro], j'espère que je ne vous dérange pas ?"
  • Le contexte : "Je fais suite à mon e-mail de la semaine dernière. La facture est échue depuis le [Date]. Avez-vous rencontré une difficulté particulière pour le règlement ?"
  • Écoute et solution : Laissez votre client s'exprimer. S'il parle de difficultés, soyez compréhensif mais restez ferme sur la nécessité de payer.
  • Conclusion et engagement : "Je comprends. Pour quand pensez-vous pouvoir faire le virement ? Parfait, je note donc votre engagement pour un paiement le [Date convenue]. Je vous envoie un petit mail pour confirmer notre échange."

Prenez systématiquement des notes après l'appel (date, heure, interlocuteur, résumé, promesse de paiement). Cet historique pourrait devenir essentiel si les choses se compliquent.

La deuxième relance écrite, un ton plus formel

Environ 15 jours après l'échéance, si rien n'a bougé malgré l'appel, il faut envoyer une deuxième relance écrite. Cette fois, le ton se fait un peu plus ferme, tout en restant parfaitement pro.

Ce message montre que le retard n'est plus considéré comme un simple oubli. C'est une étape plus officielle dans votre processus de relance de factures impayées.

  • Rappelez les contacts précédents : mentionnez l'e-mail et votre conversation téléphonique.
  • Répétez les détails de la dette : numéro de facture, montant, date d'échéance.
  • Demandez une action rapide : utilisez des tournures comme "nous vous demandons de bien vouloir régulariser cette situation sans plus attendre".

Pour des exemples détaillés et des conseils de rédaction, n'hésitez pas à consulter notre guide complet sur la lettre de relance pour facture impayée.

C'est là qu'un outil comme Bizyness devient vraiment utile. En automatisant ces relances selon votre propre calendrier, vous assurez un suivi régulier et sans faille. Ça vous libère un temps précieux et garantit qu'aucune facture ne passe à travers les mailles du filet, tout en gardant une trace impeccable de chaque communication. Cette rigueur est votre meilleure alliée pour garder une trésorerie en bonne santé.

Rédiger et envoyer la lettre de mise en demeure

Si vos relances amiables par email ou téléphone sont restées lettre morte, il est temps de changer de ton et de passer à l'étape supérieure. On entre maintenant dans une phase plus formelle, avec un poids juridique bien plus important : la lettre de mise en demeure.

Ce n'est pas juste un rappel de plus. C'est un acte officiel qui marque la fin des discussions à l'amiable et le tout dernier avertissement avant de potentiellement lancer une procédure judiciaire. Son objectif est double : signifier à votre client que votre patience a des limites et que vous êtes résolu à obtenir votre dû, mais aussi, et surtout, constituer une preuve légale irréfutable pour la suite.

Les mentions obligatoires pour une mise en demeure en béton

Pour qu'une mise en demeure soit valide juridiquement, elle doit être rédigée avec une rigueur absolue. Le moindre oubli pourrait la fragiliser, voire la rendre nulle. Clarté et précision sont vos maîtres-mots.

Voici la checklist des éléments indispensables à intégrer :

  • Les coordonnées complètes des deux parties (votre entreprise et votre client débiteur).
  • La date et le lieu où vous rédigez le courrier.
  • L'expression "Mise en demeure" doit figurer noir sur blanc, soit dans l'objet, soit dans le corps du texte. Aucune place à l'ambiguïté.
  • Un bref rappel du contexte, mentionnant vos tentatives de règlement à l'amiable.
  • Les détails de la créance : numéro de la facture impayée, date d'émission et montant total.
  • Un délai de paiement précis et raisonnable (en général, on accorde entre 8 et 15 jours) pour que le client régularise sa situation.
  • L'avertissement clair des conséquences s'il ne paie pas dans le délai imparti, notamment le recours aux tribunaux compétents.

Comme le rappelle le site Service-Public.fr, ces informations sont le socle de votre démarche.

Main posant une lettre sur des documents avec des éclaboussures d'aquarelle. Indiquant une mise en demeure ou relance.

Un courrier bien rédigé, qui détaille l'obligation, fixe un ultimatum et évoque les sanctions possibles, est la clé d'une mise en demeure qui fait mouche.

Calculer et appliquer les pénalités de retard

La mise en demeure est le moment idéal pour rappeler à votre client que le temps, c'est de l'argent. Vous pouvez (et devez) y inclure les pénalités de retard. Attention, pour pouvoir les réclamer, il faut impérativement qu'elles aient été mentionnées au préalable sur vos factures et dans vos conditions générales de vente.

La loi encadre leur calcul. La formule la plus simple et la plus courante est la suivante :
(Montant TTC de la facture x taux d'intérêt) x (nombre de jours de retard / 365).

N'oubliez pas l'indemnité forfaitaire ! La loi vous autorise à ajouter 40 € pour frais de recouvrement. C'est un droit pour tout professionnel confronté à un retard de paiement, alors ne vous en privez pas.

Malheureusement, cette situation est loin d'être isolée. Les impayés pèsent de plus en plus lourd sur la trésorerie des petites entreprises. Une étude récente a montré que le montant moyen des factures en souffrance chez les TPE françaises a grimpé de 8 %, passant de 28 683 € à 31 031 €. Un pic alarmant a même été observé durant l'été, qualifié d'« été noir » pour les TPE. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les détails de cette étude sur la trésorerie des TPE sur informatiquenews.fr.

L'importance capitale de l'envoi en recommandé

Pour que votre relance de factures impayées soit incontestable, le mode d'envoi de la mise en demeure est tout sauf un détail. Oubliez l'e-mail ou la lettre simple, ils n'ont aucune valeur probante ici.

L'envoi doit impérativement se faire par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR). C'est la seule méthode qui vous apporte une preuve juridique de la date d'envoi et, surtout, de la date de réception par votre client.

Cet accusé de réception, une fois signé et retourné, devient une pièce maîtresse de votre dossier. Si l'affaire va plus loin, votre client ne pourra pas prétendre qu'il n'a "jamais rien reçu". C'est un petit coût qui sécurise toute votre démarche et renforce considérablement votre position. Ne faites pas l'impasse dessus.

Quand les relances amiables et la mise en demeure n'ont rien donné, il faut se rendre à l'évidence : le dialogue est rompu. L'étape suivante, bien que souvent redoutée, devient nécessaire pour se faire payer : la voie judiciaire.

Cette perspective peut sembler intimidante, surtout pour un indépendant ou une petite entreprise. Pourtant, plusieurs procédures sont justement conçues pour être efficaces sans vous obliger à déployer un arsenal juridique démesuré.

Le but est simple : obtenir une décision de justice, ce qu'on appelle un titre exécutoire. C'est ce document officiel qui vous permettra de forcer le paiement, par exemple en mandatant un commissaire de justice (l'ancien huissier) pour effectuer une saisie sur le compte bancaire de votre client. Ne rien faire à ce stade, c'est prendre le risque de ne jamais voir la couleur de votre argent.

Et le contexte actuel ne pardonne pas l'inaction. Des chiffres récents montrent que 62,6 % des entreprises françaises ont été confrontées à des impayés, soit une augmentation de 11,6 % en un an. Le plus inquiétant, c'est que près d'un quart des faillites sont directement liées à des retards de paiement. Vous pouvez trouver plus de détails sur les menaces persistantes des impayés sur leanpay.io.

Alors, quelles sont vos options concrètes ?

L'injonction de payer : la voie rapide pour les dettes non contestées

C'est souvent la solution la plus directe. Si votre client n'a jamais exprimé de désaccord sur la qualité de votre travail ou le montant de la facture, l'injonction de payer est probablement faite pour vous.

Le grand avantage, c'est qu'il s'agit d'une procédure "non contradictoire". Concrètement, tout se fait sur dossier, sans audience. Votre client n'est même pas convoqué à ce stade. C'est simple, rapide et efficace.

  • Comment ça marche ? Il suffit de monter un dossier (une requête) pour le greffe du tribunal de commerce, en y joignant toutes vos preuves : facture, devis signé, échanges de mails, et bien sûr la mise en demeure.
  • Pourquoi c'est intéressant ? La procédure est rapide (quelques semaines suffisent souvent) et peu coûteuse. Vous n'êtes pas obligé de prendre un avocat, même si son aide peut être précieuse pour bien monter le dossier.

Si le juge valide votre demande, il rend une "ordonnance d'injonction de payer". Il vous restera à la faire transmettre à votre client par un commissaire de justice. Votre client aura alors un mois pour faire opposition. Passé ce délai, l'ordonnance devient un titre exécutoire, et vous pouvez passer au recouvrement forcé.

Le référé-provision : quand l'urgence financière se fait sentir

Le référé-provision, c'est votre arme quand la situation est critique. Si cet impayé met en péril votre trésorerie et que la dette n'est "pas sérieusement contestable", c'est la procédure à envisager.

À la différence de l'injonction de payer, le référé implique une audience, mais une audience très rapide. L'objectif est d'obtenir en urgence une "provision", c'est-à-dire une avance sur la somme qui vous est due.

L'atout majeur du référé-provision est sa vitesse d'exécution. Obtenir une décision en quelques semaines peut littéralement sauver une trésorerie sous tension.

Pour que ça marche, vous devez prouver que la dette est évidente et que votre client n'a aucun argument sérieux pour ne pas payer. Si le juge vous donne raison, il rend une ordonnance qui est exécutoire tout de suite, même si votre client fait appel.

L'assignation en paiement : pour les litiges plus complexes

Maintenant, que faire si votre client conteste activement la facture ? Il invoque un défaut de qualité, un retard, ou tout autre motif, même de mauvaise foi... Dans ce cas, les procédures rapides sont inadaptées. Il faut passer à l'assignation en paiement au fond.

Ici, on entre dans une procédure judiciaire classique, forcément plus longue et plus formelle. Elle implique des échanges d'arguments écrits entre avocats (les "conclusions") et plusieurs audiences pour que le juge puisse trancher le fond du problème.

C'est une voie plus lourde, c'est certain, mais elle est incontournable quand le désaccord est profond. L'assistance d'un avocat devient alors non seulement recommandée, mais le plus souvent obligatoire.

Pour y voir plus clair, voici un petit tableau qui résume les points clés de chaque option.

Comparaison des procédures de recouvrement judiciaire

Ce tableau compare les trois principales options judiciaires (injonction de payer, référé-provision, assignation au fond) selon des critères clés pour aider les entrepreneurs à faire le bon choix.

ProcédureCoût estiméDélai moyenIdéal pour...Nécessite un avocat ?
Injonction de payerFaible (frais de greffe et d'huissier)1-2 moisDettes claires, non contestées.Non (mais conseillé)
Référé-provisionModéré (frais d'assignation et d'avocat)1-3 moisDettes non sérieusement contestables, besoin urgent de liquidités.Oui, fortement recommandé
Assignation au fondÉlevé (honoraires d'avocat importants)12-24 moisLitiges complexes où la dette est contestée.Oui, obligatoire

Au final, le choix de la bonne procédure pour votre relance de factures impayées dépend totalement de votre situation. Analysez bien le contexte : la créance est-elle contestée ? Votre trésorerie est-elle en danger ? Et surtout, n'hésitez jamais à demander l'avis d'un professionnel du droit pour affiner votre stratégie.

Passez à la vitesse supérieure : l'automatisation de vos relances avec Bizyness

Courir après les factures impayées, c’est une perte de temps et d’énergie monumentale. Soyons honnêtes : entre le cœur de votre métier, la recherche de nouveaux clients et la gestion quotidienne, qui a vraiment le temps de vérifier chaque échéance et de rédiger des rappels à la main ? C'est là que les oublis et les retards s'accumulent. L'automatisation n'est plus une option, c'est une nécessité.

Un outil comme Bizyness vous permet de reprendre le contrôle. L'idée n'est pas de remplacer le contact humain, mais au contraire, de le préserver pour les situations qui le méritent vraiment. En systématisant les rappels, vous libérez votre esprit pour vous concentrer sur l'essentiel.

Créez des scénarios de relance qui vous ressemblent

Le vrai pouvoir de l'automatisation, c'est sa flexibilité. Vous n'êtes pas enfermé dans un processus rigide. Avec Bizyness, c'est vous qui définissez les règles du jeu. Vous pouvez construire des scénarios sur mesure, qui collent parfaitement à votre façon de travailler et au ton que vous employez avec vos clients.

Concrètement, vous mettez en place une série d'actions qui se déclenchent toutes seules selon l'état d'une facture. Imaginez une séquence comme celle-ci :

  • 2 jours après l'échéance : un premier e-mail de rappel part automatiquement. Le ton est léger, amical. On part du principe qu'il s'agit d'un simple oubli, ça arrive à tout le monde.
  • 7 jours après l'échéance : si toujours rien, un deuxième e-mail est envoyé. Cette fois, le ton est un peu plus direct. On rappelle gentiment le premier message et on invite le client à régulariser sa situation.
  • 15 jours après l'échéance : le troisième message est plus formel. On informe clairement que sans paiement, la prochaine étape sera l'envoi d'une mise en demeure.

Chaque message est personnalisable. Vous pouvez y insérer des variables (nom du client, numéro de facture, montant...) pour que le message reste personnel et professionnel, loin des relances impersonnelles et froides.

Depuis l'interface de Bizyness, vous gardez une vue d'ensemble sur toutes vos factures. Une facture passe automatiquement du statut "Envoyée" à "En retard" dès que la date d'échéance est dépassée.

Ordinateur portable affichant l'application Bizyness avec des scénarios de suivi et un statut 'En retard', accompagné d'un homme pensif et d'une tasse de café.

Ce tableau de bord, c'est votre tour de contrôle. Plus besoin de jongler entre des tableurs complexes ou des post-it. En un coup d'œil, vous savez où en est votre trésorerie et quelles sont les prochaines actions à mener.

Quels sont les bénéfices concrets pour vous ?

Adopter un système de relance automatisé, ce n'est pas juste un gadget. C'est une décision stratégique qui va changer en profondeur votre gestion quotidienne.

Le premier bénéfice, le plus évident, c'est le gain de temps colossal. Toutes ces heures passées à éplucher les dates d'échéance, à rédiger des e-mails et à relancer manuellement, vous pouvez maintenant les consacrer à ce qui compte vraiment : développer votre activité, chouchouter vos clients fidèles ou trouver de nouvelles opportunités.

Pensez-y de cette façon : l'automatisation des relances n'est pas une dépense, c'est un investissement. Le temps que vous récupérez et la trésorerie que vous sécurisez sont les dividendes de cette décision.

Ensuite, il y a la charge mentale qui disparaît. Fini ce petit stress en fin de journée de se dire "il faut que je pense à relancer untel". Le système s'en occupe en arrière-plan, avec une régularité et un professionnalisme sans faille. Vous pouvez enfin dormir sur vos deux oreilles.

Votre image de marque en sort aussi grandie. Un suivi carré et ponctuel, ça envoie un message fort : vous êtes une entreprise sérieuse et bien organisée. Cela renforce la confiance de vos clients et partenaires.

Pour vraiment mesurer l'impact d'une solution comme Bizyness, il est utile de savoir faire le calcul du retour sur investissement (ROI). Cet indicateur vous permet de chiffrer précisément ce que vous gagnez en réduisant vos délais de paiement et en temps économisé.

Enfin, Bizyness est conçu pour s'intégrer à vos autres outils. Pour en savoir plus, jetez un œil aux possibilités d'intégration et découvrez comment connecter votre facturation au reste de votre écosystème. En centralisant tout, vous vous donnez les moyens de vous concentrer sur votre cœur de métier, l'esprit tranquille.

Questions fréquentes sur les factures impayées

Se retrouver face à des factures impayées, c'est le quotidien de beaucoup d'entrepreneurs. Naturellement, ça soulève pas mal de questions. Démêlons ensemble les situations les plus courantes pour que vous ayez les bons réflexes.

L'idée ici, c'est de vous donner des réponses claires et directement applicables.

Puis-je facturer des pénalités si elles ne sont pas sur mes factures ?

La réponse est non, et c'est un point absolument essentiel à retenir. Pour avoir le droit d'exiger des pénalités de retard, ainsi que l'indemnité forfaitaire de 40 € pour frais de recouvrement, vous devez l'avoir clairement indiqué en amont. Cette mention doit figurer noir sur blanc dans vos conditions générales de vente (CGV) et sur chacune de vos factures.

C'est une obligation légale. Si vous l'omettez, vous perdez tout simplement le droit de les réclamer, même si le retard de paiement est flagrant.

Le conseil d'expert : Prenez littéralement cinq minutes, là, maintenant, pour vérifier vos modèles de factures et vos CGV. Rajouter cette petite ligne ne vous coûte rien et blinde vos droits pour l'avenir. C'est un petit geste qui peut vous faire économiser beaucoup de tracas.

Que faire si mon client conteste la facture ?

Attention, terrain miné. Si un client conteste la qualité de votre travail ou le montant facturé, on sort du cadre de la simple relance. Il faut immédiatement mettre la procédure en pause. Vous n'êtes plus face à un oubli de paiement, mais bien face à un litige commercial.

La première chose à faire est de décrocher votre téléphone ou d'envoyer un email pour comprendre ce qui coince. Écoutez attentivement ses reproches, rassemblez de votre côté tous les éléments (devis signé, échanges de mails, bons de livraison...) et cherchez une porte de sortie.

  • S'il y a une erreur de votre part, corrigez-la sans discuter. L'honnêteté paie toujours.
  • Si le désaccord est plus subjectif, un geste commercial peut parfois désamorcer le conflit et, surtout, préserver une relation client qui a de la valeur.
  • Quoi qu'il arrive, gardez une trace écrite de tous vos échanges. Un simple email de résumé après un appel peut s'avérer crucial.

Si le dialogue est rompu, des solutions comme le médiateur de la consommation ou le médiateur des entreprises sont d'excellentes alternatives avant de penser à une action en justice, souvent longue et coûteuse.

Quel est le délai pour réclamer une facture impayée ?

On parle ici des délais de prescription, c'est-à-dire le temps dont vous disposez légalement pour agir. Ces délais varient selon que votre client est un pro ou un particulier. Il est vital de les avoir en tête.

Type de clientDélai de prescription
Un professionnel (B2B)5 ans à partir de la date d'échéance de la facture
Un particulier (B2C)2 ans à partir de la date d'échéance de la facture

Mais soyons clairs : il ne faut jamais attendre la dernière minute. C'est une erreur stratégique monumentale. Plus vous attendez, plus vos chances de voir l'argent s'envolent. Une bonne stratégie de relance se déclenche dès le premier jour de retard, pas des mois plus tard.

Mon client est en redressement judiciaire, que faire ?

Là, on change complètement de registre. Si vous apprenez qu'un client est placé en redressement ou en liquidation judiciaire, vous devez stopper net toute tentative de relance ou de poursuite. C'est la loi, qui vise à protéger l'entreprise en difficulté.

Votre seule et unique option est de déclarer votre créance. Vous devez le faire auprès du mandataire ou du liquidateur judiciaire qui a été nommé. Faites très attention aux délais : c'est généralement deux mois après la publication du jugement au Bodacc. Il faut être hyper réactif.

Serez-vous payé ? Difficile à dire. Tout dépendra des actifs qu'il reste et de votre place dans la file d'attente des créanciers. Cette situation est l'exemple parfait qui montre pourquoi il est si important de gérer ses impayés de manière proactive, pour ne pas en arriver à ces situations extrêmes.


Ne laissez plus les impayés mettre en péril votre trésorerie. Avec Bizyness, vous pouvez automatiser vos relances, suivre chaque paiement en temps réel et reprendre le contrôle. Simplifiez votre quotidien et concentrez-vous sur votre vrai métier. Découvrez comment Bizyness peut sécuriser vos revenus dès aujourd'hui.

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