En tant que micro-entrepreneur, vous bénéficiez par défaut d'un régime bien pratique : la franchise en base de TVA. Concrètement, ça veut dire quoi ? Tout simplement que vous ne facturez pas la TVA à vos clients. C'est un vrai plus pour rester compétitif, surtout si vous travaillez avec des particuliers. Mais attention, cette simplicité a ses limites, notamment des plafonds de chiffre d'affaires à ne pas dépasser.
Le statut de micro-entrepreneur a été pensé pour vous simplifier la vie, et la franchise de TVA en est la parfaite illustration. Pas de déclaration de TVA à remplir, pas de collecte pour le compte de l'État... un vrai gain de temps et de sérénité. Votre prix de vente est net, ce qui le rend plus attractif pour les clients qui, de toute façon, ne pourraient pas récupérer cette taxe.
Mais ce cadeau fiscal n'est pas sans conditions. Il est directement lié à votre chiffre d'affaires (CA) annuel hors taxes. Il faut donc garder un œil sur deux seuils importants :
Gérer une facture de micro-entreprise sans TVA allège considérablement la paperasse. Plus besoin de jongler avec les différents taux de TVA ou de se plonger dans des déclarations périodiques. Le prix que vous facturez est celui qui rentre dans votre poche (avant charges, bien sûr). C'est simple et direct.
Ne pas facturer la TVA ne vous place pas en dehors du système fiscal. Votre statut est celui d'un « assujetti non redevable ». Cela implique de suivre des règles strictes, notamment l'obligation d'ajouter une mention légale bien précise sur chacune de vos factures.
Ce n'est pas un hasard si ce régime est si populaire en France. Début 2025, on comptait encore environ 59 000 immatriculations de micro-entreprises par mois. Une stabilité qui s'explique largement par cette souplesse administrative. Si le sujet vous intéresse, les données économiques sur ABC Bourse offrent un bon aperçu de cette tendance.
Émettre une facture de micro-entreprise sans TVA n'est pas juste une formalité administrative. C'est un véritable acte juridique qui engage votre responsabilité. Chaque détail a son importance, car la moindre erreur peut coûter cher : un client professionnel qui rejette votre facture ou, pire, des complications lors d'un contrôle fiscal.
Considérez chaque facture comme la carte d'identité de votre transaction. Pour qu'elle soit irréprochable, elle doit contenir des informations de base comme la date d'émission, vos coordonnées complètes (nom, adresse, numéro SIREN) et celles de votre client. Il est aussi impératif de décrire avec précision les prestations réalisées ou les biens vendus.
L'un des aspects les plus scrutés par l'administration est la numérotation. Chaque facture doit avoir un numéro unique qui suit une séquence chronologique continue, sans le moindre trou. Une rupture dans la série peut être vue comme une tentative de cacher des revenus, ce qui est à éviter à tout prix.
Vous pourriez par exemple utiliser un format comme 2024-001
, 2024-002
, etc. Pour ne jamais vous tromper, le plus simple reste d'utiliser un logiciel de facturation. Il s'occupe de cette numérotation pour vous, automatiquement et sans erreur. C'est la tranquillité d'esprit assurée.
Pour une facture sans TVA, un élément est absolument non négociable. C'est la mention légale qui justifie l'absence de taxe. Sans elle, votre facture n'a aucune valeur légale au regard de la franchise en base de TVA.
La mention à inscrire noir sur blanc est : « TVA non applicable, art. 293 B du CGI ». C'est l'oubli le plus fréquent et le plus lourd de conséquences. Elle indique clairement à tous que vous relevez du régime de la franchise.
Si vous omettez cette phrase, un client professionnel pourrait légitimement refuser de vous régler. L'administration, de son côté, pourrait remettre en cause votre régime fiscal et vous infliger des pénalités.
Ce tableau synthétise les informations clés à inclure sur chaque facture pour assurer sa conformité légale en micro-entreprise.
Ce ne sont là que les bases. Pour une exploration complète du sujet, notre guide sur les mentions obligatoires sur une facture vous donnera tous les détails nécessaires.
Enfin, pour une transparence totale et un professionnalisme sans faille, n'oubliez pas d'inclure :
Arrêtons-nous un instant sur les tableurs et les documents Word. Si ces outils dépannent au début, ils deviennent vite une source de stress et d'erreurs. Une faute de frappe dans un numéro, un oubli de mention légale… et c'est la conformité de votre facture de micro-entreprise sans TVA qui est remise en cause.
C'est là qu'un outil de facturation dédié comme Bizyness change complètement la donne. L'idée n'est pas juste de gagner du temps, mais surtout de gagner en sérénité. En quelques clics, vous produisez des factures professionnelles, carrées, sans jamais vous demander si vous avez oublié quelque chose.
Le logiciel s'occupe des détails pour vous. La fameuse mention "TVA non applicable, art. 293 B du CGI" ? Elle est ajoutée automatiquement. La numérotation chronologique sans trou ? Le système la gère sans que vous y pensiez. Fini, le casse-tête de la mise en page et la relecture angoissée avant chaque envoi.
Le processus a été pensé pour être le plus fluide possible. Vous paramétrez votre profil une bonne fois pour toutes, puis chaque facture devient une simple formalité.
Imaginez le scénario : un nouveau projet arrive. Au lieu de repartir d'une ancienne facture et de modifier les champs un par un, le parcours est beaucoup plus simple :
Le véritable avantage, c'est que tout est centralisé. Le tableau de bord de Bizyness, par exemple, vous donne une vue d'ensemble sur votre activité : les factures envoyées, celles qui sont en attente de paiement, ce qui a déjà été encaissé.
Un bon outil de facturation n'est pas une dépense, c'est un investissement. Il vous fait gagner en professionnalisme aux yeux de vos clients et vous libère l'esprit pour vous concentrer sur ce que vous faites de mieux : votre métier.
Au-delà de la simple création de documents, ces plateformes sont de véritables alliées pour votre trésorerie. Elles permettent souvent de suivre les paiements et même de programmer des relances automatiques pour les factures impayées.
Bien choisir sa solution est donc une étape clé. Pour y voir plus clair, n'hésitez pas à consulter notre comparatif des meilleurs logiciels de facturation pour auto-entrepreneur ; il vous aidera à trouver l'outil qui correspond vraiment à vos besoins.
Gérer ses factures en micro-entreprise, surtout sans TVA, peut sembler être une simple formalité. Pourtant, c'est là que se cachent des pièges qui peuvent coûter cher. Une petite erreur, un oubli, et c'est la porte ouverte à des complications avec l'administration fiscale, qui ne plaisante pas avec la conformité des documents.
L'erreur la plus classique, celle qu'on voit partout ? C'est l'oubli de la mention légale. Ne pas inscrire la phrase « TVA non applicable, art. 293 B du CGI » n'est pas un détail. C'est une non-conformité qui peut tout simplement invalider votre facture. Un client pro pourrait légitimement refuser de vous payer, et en cas de contrôle, c'est votre droit à la franchise en base de TVA qui pourrait être remis en question.
Autre point de vigilance absolue : la numérotation de vos factures. Elle doit être chronologique et sans le moindre trou. Imaginez passer de la facture 2024-034
à la 2024-036
. Pour un contrôleur, c'est un drapeau rouge immédiat. Il pourrait y voir une tentative de cacher des revenus, même si ce n'est qu'une simple distraction de votre part.
Pareil pour les descriptions. Une ligne de facture qui dit simplement « Prestation de conseil » est bien trop floue. Elle n'a aucune valeur juridique et peut être contestée. Soyez précis : « Accompagnement stratégique sur le marketing digital - Période du 1er au 30 juin 2024 ». C'est clair pour votre client, ça justifie le montant, et ça vous protège.
Ne sous-estimez jamais l'impact d'une facture bien rédigée. C'est le reflet de votre professionnalisme et votre meilleure protection en cas de litige ou de contrôle. Chaque détail compte.
Le statut de micro-entrepreneur cartonne en France, justement pour sa simplicité. Ce n'est pas un hasard si en 2024, 64 % des 1,1 million de nouvelles entreprises créées étaient des micro-entreprises. Ce chiffre colossal montre bien l'engouement, mais il ne faut pas que la simplicité rime avec négligence. Pour approfondir le sujet, jetez un œil aux statistiques sur l'entrepreneuriat français.
Pour garder l'esprit tranquille, voici quelques bons réflexes à prendre :
Votre activité décolle et votre chiffre d'affaires commence à frôler les plafonds de la franchise en base ? C'est une excellente nouvelle, mais elle s'accompagne d'une nouvelle responsabilité : la préparation. Il faut vraiment être vigilant, car le passage au régime de la TVA peut arriver plus vite que prévu si on ne s'y prépare pas.
Concrètement, il y a deux chiffres à avoir en tête : le seuil de tolérance et le seuil majoré. Le premier vous donne un peu de souplesse sur une année, mais si vous franchissez le second, le changement est immédiat et sans appel.
Dès que vous dépassez ce fameux seuil majoré, vous entrez dans le monde de la TVA. Cela veut dire que vous devez commencer à la facturer à vos clients dès le premier jour du mois où vous avez dépassé. Forcément, cela change tout dans votre manière d'établir une facture micro-entreprise, qui ne sera plus "sans TVA".
Ce basculement vous oblige à être très réactif pour mettre à jour vos modèles de facture et, bien sûr, vos outils.
La clé d’une transition réussie, c’est l'anticipation. Un dépassement subi et mal géré peut vite tourner au casse-tête administratif, sans parler des impacts sur votre trésorerie. Mieux vaut être prêt avant d'avoir le couteau sous la gorge.
Le régime micro-entrepreneur continue de séduire, avec une quasi-stabilité des créations au premier trimestre 2025. C'est un signe de son dynamisme, particulièrement dans le secteur des services. L'exonération de TVA est l'un de ses grands atouts, mais elle demande justement une gestion proactive des seuils. Pour creuser le sujet, jetez un œil aux dernières statistiques de l'INSEE sur les créations d'entreprises.
Cet infographique résume bien les étapes essentielles pour créer une facture en règle tant que vous êtes en franchise de base.
C'est un processus simple qui fait partie de votre quotidien, mais gardez à l'esprit qu'il évoluera du tout au tout dès que vous deviendrez redevable de la TVA.
Pour que ce passage se fasse en douceur, voici une petite feuille de route :
Pour bien comprendre toutes les subtilités, notre guide complet sur la TVA en micro-entreprise est vraiment la ressource à lire.
On se pose souvent tout un tas de questions pratiques quand on se lance dans la facturation en micro-entreprise. C'est normal ! Je vous ai regroupé ici les interrogations les plus courantes pour y voir plus clair.
La réponse est un grand oui, surtout si votre client est un pro. Peu importe le montant, même pour quelques euros, la loi vous oblige à émettre une facture.
Pour un client particulier, les règles sont un peu plus souples selon le type de service, mais prenez le bon réflexe : faites une facture systématiquement. C’est la preuve de votre travail, ça fait sérieux et ça vous protège tous les deux.
Oups, une coquille s'est glissée dans une facture déjà envoyée ? Pas de panique, mais surtout, ne la supprimez pas et ne la modifiez pas directement !
La seule manière de faire les choses dans les règles de l'art est de créer une facture d'avoir. Ce document vient annuler officiellement la facture erronée (en partie ou en totalité). Pensez bien à y noter le numéro de la facture d'origine pour qu'on puisse faire le lien. Une fois l'avoir émis, vous pouvez créer une nouvelle facture, correcte cette fois, avec un nouveau numéro.
Le réflexe à avoir : Ne jamais, au grand jamais, modifier une facture une fois qu'elle est émise. L'administration fiscale est très claire là-dessus. L'avoir est votre seul outil pour corriger le tir et garder une comptabilité propre et traçable.
Que votre client soit en Allemagne, aux États-Unis ou au Japon, ça ne change absolument rien pour vous. Votre statut de franchise en base de TVA vous suit partout.
Vous facturez donc exactement comme pour un client français : sans TVA. N'oubliez pas d'inclure la fameuse mention « TVA non applicable, art. 293 B du CGI ». C'est aussi simple que ça.
Voilà une question cruciale, et la réponse est très directe : non. Le régime de la franchise en base de TVA est à double sens.
Puisque vous ne facturez pas la TVA à vos clients, vous ne pouvez pas non plus la déduire de vos dépenses professionnelles. Que ce soit pour votre ordinateur, un logiciel ou des fournitures de bureau, le prix que vous payez TTC est votre coût final. C'est un point important à intégrer dans le calcul de votre rentabilité.
Passer moins de temps sur la paperasse, c'est plus de temps pour développer votre activité. C'est là que des outils comme Bizyness entrent en jeu. Il vous aide à automatiser vos devis, factures et déclarations pour rester serein et parfaitement en règle.
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